Les déchets nucléaires
Avant d'être utilisé a l'état d’uranium 253 , l’uranium subit un long processus de raffinement .Le cycle du combustible nucléaire commence donc par l’extraction du minerai uranifère dans des mines à ciel ouvert ou en galeries souterraines.La teneur du minerai en uranium est en général assez faible.Pour alimenter les REP, il faut disposer d’un combustible dont la proportion d’uranium 235 se situe entre 3 et 5 %, car seul cet isotope de l’uranium peut subir la fission nucléaire libératrice d’énergie . Or, dans 100 kg d’uranium naturel, il y a 99,3 kg d’uranium 238 et 0,7 kg d’uranium 235, soit 0,7 % seulement d’uranium 235 fissile. L’opération consistant à augmenter la proportion d’uranium 235 est appelée enrichissement.
L’enrichissement est une opération difficile car, comme tous les isotopes d’un même élément, l’uranium 235 et l’uranium 238 se ressemblent beaucoup et ont quasiment les mêmes propriétés chimiques. Cependant, il est possible de les différencier grâce à leur légère différence de masse. En effet, l’uranium 235 est un tout petit peu plus léger que l’uranium 238.
C’est pourquoi, actuellement, l’enrichissement de l’uranium est basé sur la différence de mobilité due à cette faible différence de masse. De tous les procédés d’enrichissement, deux ont été développés à l’échelle industrielle : la diffusion gazeuse et l’ultracentrifugation.
«Si l'industrie nucléaire produit des déchets, dangereux en raison des rayonnements qu'ils émettent, ce problème, qu'il faut gérer, ne constitue pas pour autant une difficulté insurmontable et un danger inéluctable, à la différence du changement climatique. Les déchets produits occupent un faible volume et peuvent être gérés de manière sûre. 90% des déchets radioactifs produits en France disposent d'ores et déjà d'un mode de gestion industriel ».