Introduction

 

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La médecine nucléaire et l’imagerie fonctionnelle sont nées de la volonté du CEA de promouvoir et de développer les applications du nucléaire dans les domaines de la biologie et de la santé.
La médecine nucléaire repose sur l’utilisation d’isotopes radioactifs à des fins diagnostiques et thérapeutiques. Son essor n’aurait pas été possible sans les acquis de la physique atomique et nucléaire. Parmi les découvertes décisives, celle des radioéléments artificiels par Irène et Frédéric Joliot en 1934. À cette époque et pour la première fois, un isotope radioactif de courte durée de vie est créé.Les isotopes, qu’ils soient naturels ou synthétiques, possèdent les mêmes propriétés chimiques que leurs homologues non radioactifs. Seule différence : ils sont instables et cette instabilité provoque une désintégration qui se traduit par l’émission de rayonnements. Il suffit alors de disposer d’outils de détection appropriés pour les suivre à la trace. Cette notion de traceur date de 1913. Elle fut inventée par George de Hevesy et se trouve à la base du concept fondateur de la médecine nucléaire. En découvrant les moyens de produire des isotopes radioactifs, Irène et Frédéric Joliot offraient à la recherche en biologie des outils nucléaires d’une efficacité sans équivalent.La médecine nucléaire et l’imagerie fonctionnelle sont aujourd’hui les seules techniques susceptibles d’apporter des informations extrêmement précises sur les organismes vivants de manière non traumatique, et sans en perturber les grands équilibres. La tomographie par émission de positons (TEP) et l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) constituent les principales techniques d’imagerie mises en œuvre au CEA dans le cadre des recherches en neuro-imagerie. Ces techniques connaissent aujourd’hui un essor important et se révèlent de plus en plus indispensables aux neurosciences mais aussi à l’innovation thérapeutique ou encore à la cancérologie. 

 

 

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